On October 23, Christie's will open the week with Moderne(s), une collection particulière européenne. This spectacular opening to the week, features some 40 works from the European avant-garde movements, including remarkable works that have been kept in the same collection for more than 50 years, such as:
- La Passerelle Debilly – a historical painting by Paul Signac (€4-6M);
- Le Ciel passe dans l'air by René Magritte (€1-2M), Seated Girl in Brown Dress (Valerie Neuzil) by Egon Schiele (€1.5-2M), Fruit d'une longue expérience by Max Ernst (€0.8-1.2M), and Le Matelas by Domenico Gnoli, (€1.5-2M).
This last lot prefigures a subsequent selection dedicated to the great names of Italian art in the Avant-Garde(s) including Thinking Italian sale, establishing a strong connection between the two events. Paul Signac (1863-1935) La Passerelle Debilly, huile sur toile 65.2 x 81 cm, 1903 Estimation 4 000 000-6 000 000 € © Christie's images Limited 2025. Photo : Anna Buklovska
Paris - Le 23 octobre prochain, la vente Moderne(s), une collection particulière européenne ouvrira chez Christie's la semaine tant attendue des ventes de l'automne consacrées à l'art des 20 et 21ème siècles, organisées durant la foire Art Basel Paris.
Composée d'une quarantaine d'œuvres, issues d'une même collection, cette vente prestigieuse, fera la part belle aux avant-gardes européennes de la première moitié du XXe siècle. Elle sera suivie le même soir par la vente Avant-Garde(s) including Thinking Italian, la plus importante vente de l'année à Paris ; le lendemain, deux ventes du jour seront consacrées l'une à l'art impressionniste et moderne, la seconde l'art d'après-guerre et contemporain.
Christie's présente ici trois œuvres phares de la vente Moderne(s), une collection particulière européenne, La Passerelle Debilly de Paul Signac (4 000 000-6 000 000 €), Le Ciel passe dans l'air de René Magritte (1 000 000-2 000 000 €) et Fruit d'une longue expérience de Max Ernst (800 000-1 200 000 €). Elles donnent le ton d'une semaine qui s'annonce riche d'événements et dont le programme détaillé sera dévoilé à la rentrée.
_1752660441.jpg) | La Passerelle Debilly |
Paul Signac (1863-1935) |
Reliant le quai de New York au quai Branly pour les besoins de l'exposition universelle de 1900, la Passerelle Debilly est un incontournable du paysage parisien : immortalisée au cinéma ou plus récemment par les Jeux Olympiques de Paris 2024. Peinte en 1903 elle est offerte par Paul Signac à son ami Henri Edmond Cross, peintre pointilliste comme lui, dont il partage les convictions libertaires. Proches à de nombreux égards, les deux hommes influenceront profondément les Fauves, et notamment Henri Matisse et André Derain. Le tableau a ensuite appartenu au critique d'art et journaliste Félix Fénéon. Exposée au Musée de l'Orangerie à Paris et plus récemment à la Fondation de l'Hermitage à Lausanne, l'œuvre est inédite sur le marché depuis plus de 65 ans. Son estimation est de 4 à 6 millions d'euros |
Paul Signac (1863-1935) La Passerelle Debilly, huile sur toile 65.2 x 81 cm, 1903 Estimation 4 000 000-6 000 000 € © Christie's images Limited 2025. Photo : Anna Buklovska. |
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| Le Ciel passe dans l'air |
René Magritte |
En 1927, René Magritte organise sa première exposition personnelle à Bruxelles, à la galerie Le Centaure. Cette exposition, marque un moment important dans la carrière de l'artiste et dans le développement du surréalisme en Belgique. Paul Nougé, poète, fondateur et théoricien du Surréalisme, proche de Magritte, en rédige la préface du catalogue. Il mentionne l'œuvre proposée à la vente, peinte en 1927, dans une lettre adressée à Magritte la même année. Acquise l'année de sa création par la Galerie de l'Époque à Bruxelles, la toile est exposée en 1966 à New York chez Albert Loeb & Krugier dans le cadre de l'exposition., Homage to Silence or Metaphysica. Son estimation est de 1 à 2 millions d'euros. |
René Magritte (1898-1967), Le Ciel passe dans l'air, huile sur toile 50.2 x 64.9 cm, 1927 Estimation : 1 000 000-2 000 000 € © Christie's images Limited 2025. Photo : Anna Buklovska |
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| Fruit d'une longue expérience |
Max Ernst |
En 1919, c'est un Max Ernst âgé de 28 ans qui réalise Fruit d'une longue expérience. Fraîchement démobilisé, Max Ernst s'intéresse au Mouvement Dada, rencontre Paul Klee et crée ses premières peintures. Il multiplie aussi les innovations techniques et plastiques qui deviendront une caractéristique majeure de son œuvre. Cet assemblage de bois peint et collage en métal en est un bel exemple. Max Ernst l'offre en 1938 à Paul Éluard. Un geste qui vient souligner la relation très forte qui lie ces deux figures-clés de l'histoire du Surréalisme, tant sur le plan artistique que personnel. Paul Eluard vendra l'œuvre à Roland Penrose, personnage majeur du mouvement dada et surréaliste. Conservée dans la même collection particulière depuis 50 ans, l'œuvre est estimée de 800 000 à 1 200 000 €. |
Max Ernst (1891-1976) Fruit d'une longue expérience, assemblage de bois peint et collage en métal 45.7 x 38 cm, 1919 Estimation 800,000-1,200,000€ © Christie's images Limited 2025. Photo : Anna Buklovska |